Les chefs d’entreprises sont tenus d’assurer à chaque employé la sécurité totale sur leur lieu de travail. Bien évidemment, ils doivent respecter des règles et normes pour protéger l’établissement des incendies, mais toutes ces démarches restent peu pertinentes si elles ne s’accompagnent pas d’une formation adaptée. Voici quelques éléments susceptibles d’aider les principaux concernés à organiser une formation incendie.
Une mise en situation réelle pour une meilleure sensibilisation
Le plus souvent, on procède à la formation incendie par l’intermédiaire du bac à flammes, qui produit un feu suffisamment important pour mettre les participants en situation, et leur faire comprendre les risques auxquels ils sont exposés.
Cette projection très réaliste permet d’effectuer toutes sortes d’exercices, d’apprendre à bien utiliser un extincteur, d’identifier les bons réflexes des mauvaises pratiques à bannir définitivement. Elle doit obligatoirement – et pour des raisons de sécurité évidentes – se faire en extérieur.
De nouvelles possibilités avec la réalité virtuelle
De nos jours, le développement des nouvelles technologies sert aussi le domaine de la sécurité incendie, et plus particulièrement de la formation. En effet, on peut immerger n’importe qui, sans aucune contrainte de sécurité, dans un contexte à nouveau très proche d’un véritable feu.
Si le virtuel reproduit étonnamment bien les situations, il ne permet pas d’appréhender certains détails qui ont leur importance, comme la chaleur apportée par le feu. C’est la raison pour laquelle, quand on opte pour cette formation moins contraignante, il ne faut pas oublier de remettre les expériences vécues en perspective avec la réalité.
Solliciter des professionnels pour une formation adaptée à l’établissement et à la cible
La formation incendie est un métier : pour s’assurer qu’elle aborde toutes les thématiques indispensables et que les connaissances circulent correctement, l’idéal reste de la confier à des acteurs dont c’est le métier. Ils pourront, avec le gérant, distinguer les équipiers de première intervention (ceux qui doivent avertir les secours et intervenir avec les moyens sur place) des équipiers de seconde intervention (ceux qui utilisent des moyens additionnels avant l’arrivée des secours, et qui ont obligatoirement suivi une formation qualifiante).
Suivant le type d’initiation réalisé, on préconise de réorganiser des séances tous les deux à trois ans, afin de maintenir un bon niveau de sensibilisation.